vendredi 19 octobre 2012

Le contemporain dans le patrimoine recommandé par le Grand Hôtel de Bayonne

Ancien « Port du Verger » au pied de l'antique forteresse romaine, l'actuelle rue Thiers fut pavée à partir du XVIe siècle pour devenir une Place d'Armes bordée par le couvent des Carmes.

Au pied de l'antique forteresse romaine, le Grand Hôtel de Bayonne accueille à partir d’octobre le sculpteur suisse Fabiano Bevilacqua dans son écrin de pierres jaunes encore visibles dans la salle du restaurant. Il s’agit des vestiges de ce couvent des Carmes qui, vandalisé par la Révolution française et converti en écuries pour les troupes de la Grande Armée à l’époque napoléonienne, laissa sa place au XIXe siècle à un établissement hôtelier qui est le plus ancien d'Aquitaine en tant que tel.


Après avoir vécu en Suisse italienne où il est né, le sculpteur contemporain Fabiano Bevilacqua s’est installé à Biarritz, au « Village d’Iraty », où il dispose d’un atelier au centre de l’allée de la Halle Darla. « Je suis définitivement tombé amoureux de cette région. Au-delà du quartier, il y a l’Océan, l’Espagne juste à côté : la culture est très riche, la région est très belle. Mais ce qui me plait le plus ici, c’est le contact, le relationnel avec les Basques et les autres habitants de ce merveilleux pays », explique-t-il. 


Depuis 35 ans, il travaille la sculpture contemporaine sur bois, fonte, plâtre et cire à base d’une paraffine mélangé avec de la colophane. Après avoir œuvré dans de grands ateliers tel celui de Régine Heim dans la région de Zurich, l’artiste avait aidé de jeunes délinquants en réinsertion et d’autres personnes en difficulté à s’exprimer par la sculpture. A Biarritz, il cherche à retrouver un nouveau souffle. « J’ai choisi de m’installer au centre de la Halle Darla afin de pouvoir travailler uniquement avec la lumière artificielle et cela m’aide à bien voir les choses et à mieux réaliser mes sculpture. ».





Exposition du sculpteur Bevilacqua 
 21 rue Thiers à Bayonne 
 (entrée libre, tél. 05 59 59 62 00).


Publié le 18/10/2012 rubrique « Le Pays en parle » par Anne de la Cerda
Journal La Semaine du Pays Basque

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