vendredi 19 octobre 2012

Le Grand Hôtel de Bayonne vous recommande : Exposition Anne Bothuon

Le Grand Hôtel de Bayonne vous recommande:

Exposition Anne Bothuon
Cousu Main  
Exposition Anne Bothuon
Cousu Main    
Sculpture - Peinture
Au Carré À Bayonne
Rue Frédéric Bastiat

Du 2 novembre au 2 Décembre 2012
Tous les jours sauf le lundi de 13h à 18h
Entrée libre


”Certains la soupçonnent d’être une sorcière s’enfermant avec ses aiguilles pour figer nos âmes. À l’évidence, découvrir une sculpture de cette artiste, c’est plonger au sein d’un univers qui ne peut vous laisser indifférent. Il y a chez cette femme, une force et une tendresse hallucinantes qui placent l’être humain au centre de ses obssessions. Elle fait partie de ces artistes qui s’imiscent en vous et ne vous lâchent plus. Comme quand vous découvrez pour la première fois un portrait d’Anette de Giacometti. ” Kristian Frédric

À travers ses ”sculptures molles” et statiques, ses figurines moelleuses et légères, de taille humaine ou plus réduite, ainsi qu’à travers ses toiles, nous voyageons dans un univers onirique, sensuel et centré sur la femme.

La particularité de ces nus féminins et de ces bustes tient à la matière première utilisée, la ouate. Anne Bothuon la recouvre de fine tarlatane aux couleurs de toutes les nuances de la chair et la façonne à l’aide de fils et d’une grosse aiguille de tapissier.
C’est en serrant l’étoffe et en accumulant les nœuds qu’elle parvient à imprimer des formes et à faire apparaître une omoplate ou un sein.

Le fil utilisé comme une couleur pour dessiner le visage, trace un relief, ajoute des effets d’ombre. On y voit des veines, des rides et des plis, de la peau, des tatouages et des cicatrices aussi.

De son propre aveu, Anne Bothuon rattache ses créations à celles de Louise Bourgeois et d’Annette Messager pour l’utilisation du textile, cette « technique de dame », et à celui du créateur de masques Werner Strub, pour l’utilisation graphique du fil.
Anne Bothuon sur http://anne.bothuon.free.fr/

Le contemporain dans le patrimoine recommandé par le Grand Hôtel de Bayonne

Ancien « Port du Verger » au pied de l'antique forteresse romaine, l'actuelle rue Thiers fut pavée à partir du XVIe siècle pour devenir une Place d'Armes bordée par le couvent des Carmes.

Au pied de l'antique forteresse romaine, le Grand Hôtel de Bayonne accueille à partir d’octobre le sculpteur suisse Fabiano Bevilacqua dans son écrin de pierres jaunes encore visibles dans la salle du restaurant. Il s’agit des vestiges de ce couvent des Carmes qui, vandalisé par la Révolution française et converti en écuries pour les troupes de la Grande Armée à l’époque napoléonienne, laissa sa place au XIXe siècle à un établissement hôtelier qui est le plus ancien d'Aquitaine en tant que tel.


Après avoir vécu en Suisse italienne où il est né, le sculpteur contemporain Fabiano Bevilacqua s’est installé à Biarritz, au « Village d’Iraty », où il dispose d’un atelier au centre de l’allée de la Halle Darla. « Je suis définitivement tombé amoureux de cette région. Au-delà du quartier, il y a l’Océan, l’Espagne juste à côté : la culture est très riche, la région est très belle. Mais ce qui me plait le plus ici, c’est le contact, le relationnel avec les Basques et les autres habitants de ce merveilleux pays », explique-t-il. 


Depuis 35 ans, il travaille la sculpture contemporaine sur bois, fonte, plâtre et cire à base d’une paraffine mélangé avec de la colophane. Après avoir œuvré dans de grands ateliers tel celui de Régine Heim dans la région de Zurich, l’artiste avait aidé de jeunes délinquants en réinsertion et d’autres personnes en difficulté à s’exprimer par la sculpture. A Biarritz, il cherche à retrouver un nouveau souffle. « J’ai choisi de m’installer au centre de la Halle Darla afin de pouvoir travailler uniquement avec la lumière artificielle et cela m’aide à bien voir les choses et à mieux réaliser mes sculpture. ».





Exposition du sculpteur Bevilacqua 
 21 rue Thiers à Bayonne 
 (entrée libre, tél. 05 59 59 62 00).


Publié le 18/10/2012 rubrique « Le Pays en parle » par Anne de la Cerda
Journal La Semaine du Pays Basque